Je suis encore sous le choc. Hier matin, en allant acheter du lait au combini, ils passaient, dans une version instrumentale d'ascenseur, "cette année-la" de Claude François... Vade retro Satanas!
*il bouge encore*
Sur la route du bureau, il y a ce parc, un lieu comme un condensé d’histoires japonaises. Un bosquet dense, un bac à sable et quelques jeux, des bancs sur une terrasse sous une pergola, un étang, une ile en son centre, un petit temple dessus, un loueur de barques.
Le soir, on s’y attarde, on s’y retrouve. De jeunes couples se blottissent sur les bancs, cherchant l’intimité qu’ici seulement ils peuvent trouver.
Même si le temps est encore beau, les nuits sont froides.
Trois semaines pour un bilan. Difficile de dire encore. Une seule certitude, mon nouveau travail m’ouvre des horizons, la possibilité de toucher du doigt ce que je voudrais vraiment faire. Alors bien sur ce n’est pas acquis, il faudra de l’énergie et de l’envie.
Pour l’instant l’agence vit essentiellement de boulot alimentaire mais essaie aussi de se créer une production propre, la recherche principale étant l’habitat de petit format et bas coûts. Le problème c’est que pour l’instant l’équipe manque un peu d’outils et de motivation pour pousser les projets jusqu’au bout. Et c’est ca mon boulot. Apporter une patte nouvelle, des capacités plus diversifiées, un regard extérieur aussi, mettre des coups de pieds dans les fourmilières et les convictions.
De manière plus pragmatique, le travail se fait ici a la japonaise. De 9h30 a 21h30 en moyenne. Ménage le mercredi et vendredi matin. La production de maquette est régulière sans être excessive (pour l’instant en 3 semaines 5 maquettes). On vient de finir la première phase d’un projet de maison en ville (90m² de terrain, 45m² au sol, 110m² de planchers), j’ai produit quelques images dont je suis relativement content. Et surtout, mon travail est apprécié, ce qui après cette année écoulée est bien agréable.
Pour le reste de la vie, tout va doucement, paisiblement. En allant voir sur ma galerie photo, vous trouverez les cliches de notre weekend a Osaka et aussi d’autres petites choses photographiées ici ou la. Les weekends passent vite parfois sans faire grand-chose. Le temps aussi passe vite, une vie à travailler, week-end, semaine, ca file. Et en même temps il faut profiter, gouter ce temps que l’on a ici, précieux.
Et viens le temps du post.
Je quitte, après presque un an de bons et douleurs services, la cite condamnée de l’Atlantide, pour aller m’échoir sur des rivages moins fantasmés. Je ne m’y supportais plus, je finissais par m’en vouloir, retournant contre moi ce désamour de mon travail.
Bon, je dois l’avouer ce post n’est pas vraiment intéressant, je ferais mieux pour le prochain, c’était juste un coup de corne de brume, un signal, un rien.