Mal à la tête


Aujourd’hui je me suis réveillé content (malgré les deux réveils).
Malheureusement quand je me suis rendu content qu’on n’était pas vendredi mais jeudi, j’étais bien moins ravi.

Pas envie.

Ailleurs est ici

Métro, boulot, dodo. Ca vous prend tout votre temps. Ca vous remplit le cerveau de chose dont vous vous contrefichez profondément. Changer d’air.


Sendai donc, pour quatre jours, fut très agréable. Une ville d’un million d’habitants et pourtant c’est petit, vingt minutes de marche et vous êtes dans le foret, de
ux grandes rues commerçantes et un quartier de bar-resto-pachiko-copines et c’est à peu près tout. Assez déroutant selon des critères européens.


Bizarrerie, japonaise cette fois, c’est une ville verte, avec de grandes avenues plantées d’arbres, des places arborées et la forêt tout autour. Il serait injuste de dire que les cités japonaises ne disposent pas d’espaces plantés, mais c’est normalement un végétal privatisé des jardins des habitations, des abords de temples, des parcs payants, ici, comme dans nos villes d’Europe, le vert, à même la rue, est offert à tous.
Enfin, malgré ces dimensions réduites, la ville dispose des cette multitudes d’échelles si caractéristiques de la ville japonaise contemporaine. Mais parfois, je désespère de la ville ici, car à Sendai, comme ailleurs, la ville se régularise, s’assainie un peu plus chaque jour.


On nettoie, l’espace physique et moral, des ses petites rues cachées qui abritent de petits troquets où l’on pouvait s’engager dans quelques discussion entre vieux de la vieille, trouver quelques filles faciles, et autres petites anicroches dans la machine bien huilé que serait la société civilisée.


Mais de mon humble point de vue, c’est détruire sa spécificité. Je ne suis pas pour figée les choses dans le marbre, ni muséifier la ville qui doit être et rester un tissu vivant. Ici détruire ce n’est pas perdre, c’est purifier. Mais cette purification symbolique, religieuse et devenue aujourd’hui une épuration dictée par des intérêt financier. On détruit des petites rues avec leurs petites constructions, on regroupe les parcelles pour y reconstruire de gros complexes immobiliers, propres, rangés, surveillés. L’urbanité japonaise est un phoenix, qui aujourd’hui se brûle les ailes, il faudrait revenir plus encore sur ce sujet car bien des exemples me viennent en tête : Tsukiji, le marche au poisson qui va être détruit et reconstruit en dehors du centre, Shimokitazawa qui va être percé d’un grand boulevard, Nakameguro où les cerisiers seront dans quelques mois a l’ombre des tours.
Comme d'habitude, beaucoup plus de photos ici !


Depuis ce voyage, peu. Travailler samedi dernier pour aider mon ancien boss. Cette semaine, s’acharner sur une présentation. Hier, passer au bureau faire de la paperasse. Sans intérêt.
Une bonne chose pourtant. Mon collègue maniaco-alcolo a enfin était mis dehors. Ca a été dur car visiblement insulter ses collègues, faire de la capoeira, du foot et le poirier au milieu de l’agence quand les autres charrette et proposer aux collègues féminines de le masturber ce n’était pas des motifs de renvoi selon mon boss.


 

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