カラオケ

La vie continue tranquillement ici, la terre tremble, les centrales fuient, jusque qu'ici, tout va bien.

Depuis le 3 juillet je suis en stage, je gagne un peu de sous, en plus, l’atmosphère est détendue, un petit cabinet, pas mal de projets : je m’occupe d’une maison particulière et j’aide surtout sur un gros concours d’école internationale… Intéressant pour un début, mais je ferais pas ma vie là. Je continu un peu de chercher, passe quelques entretiens, mais je sais que la condition sine qua non à l’obtention d’un vrai job c’est de parler japonais. Malheureusement, de ce coté, là ça coince. Je suis fainéant, j’aimerais que ça vienne tout seul, mais non il faut bosser. En plus, il faudrait parler à des gens et ça j’aime pas trop… Bref j’ai trouvé des cours super pas cher donnés par la mairie (100 le cours), histoire de me bouger un peu.

Sinon les week-ends passent et ne se ressemblent pas. Il y a dix jours, j’ai enfin pu assouvir ma grande passion du karaoké, sic. Nous y avons passe la nuit, avec pas mal d’alcool et beaucoup de fausses notes. En France, j’ai été un peu traumatisé par cette pratique rendue publique. Ici c’est petit salon prive, loin des oreilles indiscrètes. J’avais même fait une vidéo pour vous faire partager cela mais sans bière ça passe moins bien. Juste une photo, pour vous préserver. Et une soirée pour ceux (nombreux) qui s’apprêtent à venir voir mon tendre bourbier.

D’ici, je suis la France du regard, au loin. Je ris parfois, j’ai peur de temps en temps, des choses me manques d’autres non. Heureux d’être la où je suis mais dans un sentiment vague d’insécurité, j’attends, content d’avoir trouvé un lapse de temps où je ne suis ni dans hier ni dans demain. Aujourd’hui, tout le temps.

1 Comment:

  1. Unknown said...
    Moi je veux, j'exige la vidéo...

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