Pasta Mayo

Le Japon, pays du raffinement, du subtil, de la délicatesse, de l’évanescence, etc.

Moi, aujourd’hui, j’ai mangé des pâtes à la mayo :D

C’est un vrai plat que l’on trouve dans les supermarchés, il faut également noter que Dominos pizza, pour ne pas les nommer, propose deux pizzas recouvertes de mayo dont la teriyaki chicken, moi j’aime.

Au-delà de ces considérations futiles, rien de bien neuf sous le soleil levant. Les propositions de stage de se bousculent pas dans la boite au lettre, mais c’est le résultat des recherches piano que j’ai pour l’instant menées. Mon attention actuelle est portée vers la langue, car elle seul sera le sésame qui me permettra de trouver un vrai travail. On me tyrannise pour que j’apprennes les kanji, 5 par jours sinon je suis privé de dessert. J’avance peu a peu aussi sur la grammaire, j’apprend que le sujet de la phrase : « j’aime les fleur. » c’est fleur et après tout c’est pas idiot. Bref c’est une véritable gymnastique de la pensée, remettre en place des modèles acquis, prendre un angle de vision différent.

Voila sinon la véritable vie se concentre sur les week-end, le dernière fut très charge et éclectique. Tout d’abord, nous sommes allés, vendredi soir, au Théâtre Agora voir une pièce de Oriza Hirata, Tokyo notes, par sa troupe, dans son théâtre. Par chance ils proposent des représentations sous-titrées en français. J’ai retrouve dans cette pièce ce que j’aime dans le cinéma de Imamura, ce regard proche et distant a la fois, cette compassion dans laquelle on est embarqué pour partager, au-delà des simples sentiments, un véritable morceau de vie. L’histoire se passe dans un hall de musée ou plusieurs histoires vont se croiser et parfois s’entrecroiser. L’ensemble tourne autour des liens familiaux et amoureux, de tous ces fils tissés qui deviennent parfois si difficile à démêler. Le théâtre était tout petit, on pouvait tout autant ressentir physiquement ce qui se passait sur scène que dans l’auditoire. Une excellente soirée.

Je dois dire que samedi fut le cadre de réjouissances plus… chamarrées. Nous avons cédés aux sirènes (a barbe) et nous avons prolongée la soirée traditionnelle dans une izakaya par une sorti en boite. Il s’agissait en fait d’une soirée privée, Black list, organisée par des français dont le thème aurait pu être : « Etranger cherche japonaise esseulée ». Le décor était kitch-chic (des têtes de mort recouverte de strasses, des corps de femmes nues en vinyle avec des chaînes dorées dessus, des statues recouvertes de gouttes d’eau en plastique, des hiboux empaillés et surtout beaucoup de velours rouges). La musique n’était pas assez mauvaise pour être drôle. Et, après ça, je crois ne pas avoir besoin de décrire la fréquentation. Bref c’était comme se retrouver au milieu du bush australien avec quelques autochtones qui vous scrutent du coin de l’œil, c’est marrant, sans aucun doute dépaysant, mais pour les vacances seulement. Un moment ethnologique donc (j’ai failli mettre éthologique ;p ).

Voila après cela un dimanche calme fut plus que bienvenu.

La suite au prochain numéro.



PS : Dans le rayon des nouvelles dont personne ne veut, je vous annonce l’arrivée de Gudrun, votre nouvelle amie, petite machine sur-vitaminée qui contrairement a l’ancienne bécane (qui ne faisait plus les cliquer-glisser, qui coupait le son quand ça la saoulait, qui plantait a tout va…), bref je n’ai plus d’excuse pour ne pas bloguer…

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